RESUMES

(créé le 15 août 2022)

L’objectif de ce blog est d’esquisser comment la révolution des sciences du numérique – Data sciences pour faire court, en incluant dans ce terme l’IA et toute l’informatique – peut faire renaître l’esprit des Lumières aujourd’hui malmené.

A partir de mars 2023, les articles se partagent en deux rubriques. La rubriques "Sciences" est principalement centrée sur les data sciences, la rubrique "Société " évoque principalement comment ces data sciences peuvent conduire à penser autrement la société. Cet étiquetage est ici fait rétrospectivement pour les articles antérieurs.

Les deux premiers articles sont une mise en bouche anecdotique.

(Société) Mai 68. La raison buissonnière rappelle que les papy-boomers droits dans la raison ont souvent été des baby-boomers s’enflammant pour le Petit Livre Rouge. C’est que le cortex est plastique, ce qui lui permet de vagabonder.

(Société) La mitre à maître de Victor Ruiz-Huidobro  prend prétexte d’un magnifique maître d’école pour interroger les méthodes d’enseignements normatives, basées sur des disciplines et des classifications.


Le triptyque Le défi écologique est inspiré par deux lectures, il suggère que l’on relèvera le défi écologique par une refondation autant politique qu’anthropologique, à la lumière des nouveaux paradigmes des neuro&data sciences.

(Société) Le volet  I. Un enfer-ultra libéral ?  part de « l’Enfer numérique » de Guillaume Pitron. Cet ouvrage remarquablement documenté est à verser aux débats. Néanmoins, bien que sans parti pris idéologique, il alimente de facto la pensée dominante – particulièrement en France – qui fait du « capitalisme néo-libéral » un bouc émissaire et des citoyens ses victimes.

(Société) Or, le ressort premier de notre société de sur-consommateurs est notre instinct ancestral. C’est ce qu’explique le journaliste et neuro-scientiste Sébastien Bohler à l’invite de Jean-Marc Jankovichi dans « Le monde sans fin » et qui constitue la trame du volet II. Un bug du Sapiens ?. Dans son ouvrage (une épaisse BD) Jankovichi prône une approche scientifique plutôt qu’idéologique des problèmes, démarche que promeut ce blog.

(Société) Le dernier volet et au delà. III. Outiller le futur met ces considérations en perspective. C’est en partie l’héritage des Lumières qui nous a placés face au mur écologique, par sa conception d’un humain surplombant impunément la nature et pas sa science construite sur des hiérarchies où la connaissance « vient d’en haut ». Ce sont les nouveaux paradigmes scientifiques qui permettront de rebondir, en faisant éclater les normes dans la diversité des nuages (les clouds) , et les hiérarchies dans les interactions.


(Sciences) L’échange entre Stanislas Dehaene etYann Le Cun relaté dans L’évolution de l’intelligence comme apprentissage conforte l’approche pragmatique d’une intelligence qui construit sa représentation du monde en interaction avec l’expérience de ses sens, sans besoin de faire appel à la préexistence d’un quelconque idéal. L’opuscule qui recueille ce dialogue met en évidence la convergence entre neuro sciences et data sciences sur la façon de traiter l’information, laissant augurer d’une externalisation de l’intelligence ancillaire (que les spécialistes nomment IA faible) qui libérera la pensée – wikipedia et le web le font déjà – comme l’écriture a libéré l’intelligence en externalisant la mémoire.


Encore faut-il étayer ces derniers propos. Nombre d’articles à venir vont s’y employer.


(Sciences) A commencer par L'affaire du Perceptron qui relate les débats suscités il y a soixante ans par la construction du premier neurone artificiel, qui mobilisait une machine de cinq tonnes.